UN LIEU EMBLÉMATIQUE CHARGÉ D’HISTOIRE
En 1173, William le templier, Archevêque de Bordeaux acheta les terres de Landiras ainsi que la forteresse précédemment érigée par les Seigneurs de Landiras. En 1306, le Château fut reconstruit sur les ruines de cette forteresse. Il donna son nom au domaine « Château de Landiras ».
Aujourd’hui seule la magnifique barbacane tient lieu de témoignage de la gloire passée. Au cours du XVIIe siècle, le Château fut la résidence de sa plus emblématique propriétaire à travers les âges « Sainte Jeanne de Lestonnac» , fondatrice de la « Compagnie Marie Notre Dame ». C’est la raison pour laquelle la propriété est toujours un lieu de pèlerinage.Une carte réalisée au XVIIIe siècle par « De Belleyme » montre qu’en 1780 le Château était déjà entouré d’un important vignoble.
UN LIEU EMBLÉMATIQUE CHARGÉ D'HISTOIRE
En 1173, William le templier, Archevêque de Bordeaux acheta les terres de Landiras ainsi que la forteresse précédemment érigée par les Seigneurs de Landiras. En 1306, le Château fut reconstruit sur les ruines de cette forteresse. Il donna son nom au domaine « Château de Landiras ».
Aujourd’hui seule la magnifique barbacane tient lieu de témoignage de la gloire passée. Au cours du XVIIe siècle, le Château fut la résidence de sa plus emblématique propriétaire à travers les âges « Sainte Jeanne de Lestonnac» , fondatrice de la « Compagnie Marie Notre Dame ». C’est la raison pour laquelle la propriété est toujours un lieu de pèlerinage.Une carte réalisée au XVIIIe siècle par « De Belleyme » montre qu’en 1780 le Château était déjà entouré d’un important vignoble.
JEANNE DE LESTONNAC
Née en 1556 à Bordeaux Jeanne de Lestonnac était la fille de Richard deLestonnac, un homme droit, honnête profondément catholique, conseiller du roi au parlement de Bordeaux et de Jeanne Eyquem de Montaigne, Calviniste, soeur de l’illustre philosophe Michel de Montaigne et fille du maire de Bordeaux. Dès son plus jeune âge, elle fut influencée par ces deux courants de pensée certes différents mais qui convergeront vers la préoccupation qui sera le grand combat de sa vie : l’éducation des jeunes filles.
Ses grandes actions seront influencées notamment par la philosophie optimiste et généreuse de son oncle et la foi catholique de son père. En 1607, elle crée la Compagnie de Marie Notre Dame dont elle devient la mère supérieure. Cette institution vise à accueillir gratuitement les jeunes femmes et à leurs offrir, sous l’égide d’un ordre religieux, l’éducation qu’elle souhaite mettre en place. Elle s’inspire ainsi du travail des Calvinistes qui offraient a cette époque une éducation mixte dans leurs établissements, des valeurs pédagogiques des Frères Jésuites et de l’héritage spirituel et culturel de sa famille et plus particulièrement de son oncle Michel de Montaigne.
La Compagnie prônait déjà des valeurs humaines : la notion d’individu, le sens de l’empathie, la lutte contre l’affaiblissement de la foi. Ainsi la transmission du savoir aux femmes par les femmes était assurée par des soeurs avec pour but premier la lutte contre l’illettrisme. En 1640, à sa mort, Jeanne de Lestonnac avait contribué à la fondation de 32 maisons d’éducation pour jeunes filles.
Le 23 septembre 1900, Jeanne de Lestonnac fut béatifiée par le Pape Léon XIII puis canonisée le 15 mai 1949 par Pie XII. Malgré certains épisodes chaotiques liés notamment à la séparation de l’Eglise et de l’État, la pertinence du projet de la Compagnie de Marie Notre Dame ne sera jamais démentie. L’utilité sociale de cette entreprise lui permet de subsiter de nos jours et de permettre l’instruction de milliers d’enfants dans 400 communautés situées dans 27 pays. En 1640, à sa mort, Jeanne de Lestonnac avait contribué à la fondation de 32 maisons d’éducation pour jeunes filles. Pour en savoir plus, visitez le site actuel de l’ordre de la Compagnie de Marie Notre Dame.